Le Docteur Sandy Cohen, dentiste à Paris 16 vous présente les symptômes de la Fibromyalgie.
LES SYMPTÖMES DE LA FIBROMYALGIE
Ils sont nombreux (une quarantaine) et altèrent la qualité de vie.
Nous les regroupons par ordre alphabétique :
- ANXIETE : qui amplifie la douleur et inversement une douleur intense est source d’anxiété ;
également émotivité, grande sensibilité.
- APNEE DU SOMMEIL : possible dans la fibromyalgie ; elle peut aggraver les troubles du
sommeil et la fatigue.
- ARTICULATION TEMPORO MANDIBULAIRE (ATM) : autrement dit de la mâchoire. Il y a 2
ATM, à l’endroit où l’os temporal du crâne s’articule à la mâchoire inférieure (mandibule).
Elles sont souvent douloureuses dans la fibromyalgie.
- BAISSE DES ACTIVITES PHYSIQUES : par peur de douleur et/ou du mouvement,
également baisse des performances intellectuelles.
- BESOIN DE RECONNAISSANCE, et manque de confiance en soi.
- « BROUILLARD » : avec impression de fonctionner au ralenti, difficultés pour s’exprimer ou
pour communiquer, le fameux « Fibro Fog » des anglo-saxons.
- BRUXISME : serrement (le plus souvent diurne) ou grincement (le plus souvent nocturne)
des dents entrainant une usure prématurée. Il est favorisé par le stress excessif.
- CEPHALEE CERVICALE : la douleur part du cou et monte à la tête, le plus souvent sur un
côté du crâne. Elle est déclenchée ou aggravée par les mouvements du cou, une mauvaise
position prolongée, une manipulation mal faite ou par un accident de voiture (« coup du
lapin »)
- CEPHALEES DE TENSION : par référence à la tension psychologique qui la favorise, plus
diffuse, bilatérale, prolongée, « en casque ».
- COLON IRRITABLE : encore appelé colopathie fonctionnelle (50%) avec douleurs
abdominales, ballonnements et troubles du transit.
- CONCENTRATION : difficulté d’attention, de réflexion, manque de concentration et pertes
de mémoire (50 à 80%).
- CRAMPES MUSCULAIRES : elles sont douloureuses, surtout nocturnes et dans les
membres inférieurs.
- DEPRESSION : elle est secondaire aux douleurs chroniques et aux différentes plaintes
rebelles (plus de 50% des cas).
- DIFFICULTE POUR MONTER OU DESCENDRE D’UN ESCALIER, difficulté pour lever et
baisser les bras : par fatigabilité musculaire anormale aux efforts répétitifs de la vie
courante.
- DOULEURS DIFFUSES : persistantes, en apparence inexpliquées et « baladeuses » des
muscles et des tendons (100%), du cou, du milieu et du bas du dos, des épaules, des
coudes, des genoux, de la poitrine… de la tête aux pieds.
- DOULEURS DES ARTICULATIONS DE LA MÂCHOIRE : (50 à 80%) elles sont fréquentes
et parfois précoces. Il s’y associe des contractures des muscles masticateurs et parfois un
bruit articulaire (craquement, claquement, crépitements) lors de l’ouverture de la bouche.
- DYSFONCTION DE L’APPAREIL MANDUCATEUR (DAM) : ces douleurs des articulations
temporo-mandibulaires et des muscles masticateurs, regroupées sous le sigle DAM
(Dysfonction de l’Appareil Manducateur), peuvent être causées par une malocclusion
dentaire (mauvais contact des dents) ou par un bruxisme.
Cette dysfonction de l’appareil manducateur peut provoquer des troubles de la posture qui
vont alors se traduire par des douleurs cervicales, des maux de tête, puis en cas de «terrain
prédisposant » et de stress excessif mal géré par un tableau douloureux plus diffus avec
fatigue intense et sommeil perturbé.
- EXTREMITES : (doigts et orteils) glacées et blanches au froid (comme dans le syndrome de
Raynaud) ou qui s’engourdissent (comme dans le canal carpien).
- FATIGUE : intense dès le matin (90%) qui rend toute activité pénible.
- GYNECOLOGIE : des brûlures vulvaires ou des douleurs pelviennes sont possibles.
- HYPERSENSIBILITE : aux variations climatiques, à l’humidité, aux courants d’air, aux
mauvaises postures, aux tâches répétitives, à l’effort ou au contraire à l’inactivité physique,
au stress excessif.
- IMPATIENCES : ce sont des sensations désagréables dans les membres inférieurs et une
nécessité incessante de les bouger, surtout en position allongée, la nuit. Ce syndrome des
jambes sans repos va alors aggraver les troubles du sommeil et la fatigue au réveil.
- LIBIDO : baisse voire devient inexistante, souvent associée à une sécheresse vaginale avec
un retentissement sur la vie sexuelle.
- MALOCCLUSION DENTAIRE : contacts non équilibrés des dents inférieures contre les
supérieures. Elle peut être provoquée par une extraction dentaire non compensée, des
prothèses inadaptées, un traitement d’orthodontie trop rapide, un traumatisme ou par un
bruxisme.
- « MAL PARTOUT » : les douleurs sont parfois tellement diffuses.
- MIGRAINE VRAIE : qui survient par crises répétées. Elle peut préexister à la fibromyalgie.
La douleur est battante, pulsatile, unilatérale. Les 3 types de maux de tête (cervicale, de
tension et migraine) sont parfois intriqués.
- PALPITATIONS CARDIAQUE, MALAISES, par hypotension orthostatique, sueurs, font
partie de la dystonie neuro-végétative.
- PEAU : elle est sensible, voire douloureuse au toucher, à l’effleurement, parfois sèche avec
démangeaisons.
- RAIDEUR MATINALE : qui reste brève.
- RHUMATISME INFLAMMATOIRE : spondylarthrite, rhumatisme psoriasique, polyarthrite
rhumatoïde, syndrome sec de Gougerot-Sjogren, lupus. La fibromyalgie est certainement
plus fréquente chez ces patients souffrant d’un de ces rhumatismes. On parle alors de
fibromyalgie secondaire ou concomitante.
- SECHERESSE DE LA BOUCHE : comme dans le syndrome de Goujerot-Sjogren.
- SENSATION DE BRULURES OU DE DECHARGES ELECTRIQUES : qui ressemble à des
douleurs de type neuropathique.
- SENSATIONS ANORMALES : comme des fourmillements, des picotements ou des
engourdissements.
- SENSATION SUBJECTIVE DE GONFLEMENT DES DOIGTS : qui pourrait orienter vers un
rhumatisme inflammatoire débutant.
- SENSATIONS DE VERTIGES : parfois provoquées par les médicaments comme la
Pregabaline (Lyrica®), les antidépresseurs et les antalgiques (Tramadol).
- SIFFLEMENTS OU BOURDONNEMENTS D’OREILLE : qu’on appelle acouphènes font
partie de la dystonie neuro-végétative.
- SOMMEIL PERTURBE : non réparateur (90%) avec sensation de non-repos au réveil.
- STRESS EXCESSIF, mal géré : facteur prédisposant, déclenchant et aggravant de la
fibromyalgie. Les femmes sont plus sensibles au « mauvais » stress et ont un seuil de
tolérance à la douleur plus bas.
- TENDANCE AU CATASTROPHISME : qui consiste en une grande exagération de la
réaction du patient à la douleur.
- VESSIE IRRITABLE : avec envies fréquentes d’uriner.
- YEUX SECS : avec vision floue.
Avec la collaboration du Dr Charley Cohen - Rhumatologue
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