Comment les dents se tâchent-elles et comment les blanchir ?
La plupart des colorations dentaires (colorations extrinsèques) ou colorations au niveau de la structure minérale des dents (colorations intrinsèques) sont d’origine organique.
Ces substances colorantes, souvent dénommées chromophores, se déposent sur la surface et à l’intérieur des dents, suite à la consommation d’aliments, de boissons et de tabac.
La US Food and Drug Administration (FDA) fait une distinction entre:
- Eclaircissement dentaire: traitement qui redonne aux dents leur couleur naturelle en éliminant les taches sur leur surface à l’aide d’agents de nettoyage et de polissage.
- Blanchiment dentaire: traitement en mesure de blanchir les dents au-delà de leur couleur naturelle moyennant l’élimination de pigments et de décolorations au niveau de la structure dentaire par le biais de radicaux de l’oxygène.
Comment le blanchiment dentaire agit-il ?
Le blanchiment des dents est un traitement commun dans le secteur dentaire.
Pour modifier la couleur intrinsèque d’une dent, les agents blanchissants doivent pénétrer l’émail, atteindre et traverser l’interface émail-dentine pour interagir, dans la dentine, avec les chromophores (substances colorantes), les pigments et les ions ayant modifié la couleur de la dent.
Toutes les techniques de blanchiment dentaire utilisent, comme principe actif, le peroxyde d’hydrogène (H2O2) directement ou bien par décomposition d’autres substances chimiques telles que le peroxyde de carbamide.
L’H2O2 relâché peut générer différents radicaux ou ions en fonction de la valeur du pH, de la température, de l’influence de la lumière, de la présence de cocatalyseurs et de réactifs métalliques. Ces différents types d’oxygène sont dotés de propriétés oxydantes et réductrices en mesure de briser les liens des molécules colorantes ou de réduire les oxydes métalliques colorés de manière à ce qu’ils deviennent
incolores.
Le blanchiment dentaire comporte-t-il des risques ?
Un blanchiment des dents efficace et sûr requiert un diagnostic correct des problèmes liés aux décolorations ou aux taches dentaires. Ce diagnostic ne peut être établi que par un professionnel, à savoir un dentiste ou un hygiéniste dentaire. Quant aux effets secondaires, la sensibilité dentaire provoquée par le blanchiment représente l’effet indésirable le plus communément signalé.
Pour limiter le risque de sensibilité dentaire, les produits blanchissants en vente sur le marché contiennent presque tous – excepté BlancOne ® – des agents désensibilisants et reminéralisants.
À des concentrations supérieures à 10%, le peroxyde d’hydrogène est potentiellement corrosif pour les muqueuses et la peau (endommagement du tissu et
sensation de brûlure). Dans ces cas, il est nécessaire d’adopter des barrières spécifiques pour protéger les gencives durant la procédure de blanchiment.
Même à des concentrations inférieures à 6%, l’irritation des gencives est fréquemment associée à l’usage domiciliaire prolongé de gouttières de blanchiment.
Le blanchiment dentaire donne-t-il toujours de bons résultats ?
Le résultat d’une procédure de blanchiment des dents dépend toujours du type de tache, de la couleur initiale des dents et de l’âge du sujet. Dans certains cas, il est possible de redonner aux dents leur couleur d’origine par un simple nettoyage dentaire professionnel (taches extrinsèques).
Un blanchiment dentaire professionnel peut améliorer considérablement l’aspect des dents les plus tachées. Certaines tâches ne répondent cependant pas au blanchiment :
- Les dents tachées par la tétracycline et celles ayant subi un traitement de canal ne peuvent pas être blanchies de façon efficace avec des concentrations en H2O2 inférieures à 6% et peuvent exiger plusieurs séances de traitement.
- Les décolorations d’origine inorganique (ex. : taches grisâtres provoquées par le relâchement des métaux des amalgames) ne réagissent pas au blanchiment.
- Le blanchiment ne peut pas modifier la couleur des matériaux utilisés dans les restaurations et les prothèses (composés, résines, céramiques, etc.).
Combien de temps dure le blanchiment ?
La durée de la teinte de blanc obtenue après le blanchiment dépend beaucoup des habitudes personnelles.
Chez les fumeurs, par exemple, il durera moins que chez les non-fumeurs et il en est de même pour les sujets habitués à boire du thé et du café.
Sachant que la teinte ne sera plus jamais celle qui existait avant le blanchiment, une certaine perte de blancheur se produira de toute façon en fonction des habitudes personnelles et des pratiques d’hygiène dentaire (au cabinet et à domicile).
Après avoir effectué le traitement initial au cabinet, la meilleure façon de conserver un sourire éclatant consiste à suivre un programme de maintien (à la maison et/ou au cabinet). Demandez à votre dentiste ou hygiéniste dentaire les solutions les plus adaptées à vos exigences.
Faut-il suivre un régime particulier après le traitement ?
Les traitements blanchissants conventionnels requièrent généralement un régime à base d’aliments blancs les jours qui suivent le traitement. Durant ces jours il est également nécessaire d’éviter le tabac, le café, le thé, etc. Ces mesures sont conseillées afin d’éviter la pigmentation de l’émail qui est déshydraté durant le blanchiment.
Comme les traitements blanchissants BlancOne® ne déshydratent pas l’émail et ne provoquent aucune sensibilité, il n’est donc pas nécessaire d’adapter sa diète alimentaire après le traitement. Pas besoin de modifier ses propres habitudes.
Comment le tabac et le blanchiment interagissent-ils ?
Il est généralement recommandé de ne pas fumer après un traitement blanchissant car chacun sait que le tabac interagit avec les principes actifs blanchissants.
Avec les traitements blanchissants BlancOne ® , il est conseillé de ne pas fumer pendant deux jours. Si vous n’y arrivez pas, faites sortir la fumée par le nez au cours des deux jours qui suivent le traitement étant donné que l’interaction se produit avec
la fumée expirée.
Le tabac nuira non seulement à votre santé mais réduira également la durée de l’effet blanchissant.