Meisel et coll (2005)34 ont étudié l’impact du manque de magnésium sur la maladie parodontale. En se basant sur plus de 4000 sujets âgés de 20 à 80 ans, il a été démontré de manière significative qu’une baisse d’apport de Magnésium entraine une profondeur de sondage moindre et une diminution de la perte d’attache chez les patients de plus de 40 ans. Par conséquent, l’apport de magnésium permet une meilleure santé parodontale, ce que confirme l’étude de Merchant (2006) ou le Magnésium diminuerait le risque de maladie parodontale.
En pratique, l’apport journalier, recommandé est plus important chez les sportifs, les femmes enceintes, les patients stressés ou dépressifs…). Les aliments les plus riches en magnésium sont le chocolat noir, les amandes…et certaineseau minérales (Hépar, Rozana).
La littérature avance que des carences en Zinc, Cuivre et Fer constituent un facteur de risque sur la survenue de parodontopathie (Orbak et coll 2007).
En effet, Zinc et Cuivre jouent un rôle d’inhibiteur sur la coaggrégation de Porphyromonas Gingivalis et donc sur sa pathogénicité, mais aussi sur Prevotella Intermedia et Prevotella Nigrescens (Tamura et coll 2005 et 2009).
Le Fer quant à lui joue un rôle clé dans la différenciation cellulaire des cellules desmodontales (Hou et coll 2013). Enfin, la Manganèse est essentiel à la synthèse de Superoxyde dismutases permet tant de lutter contre le stress oxydant.
Un point intéressant concerne la place de la vitamine D dans la lutte contre la parodontite et de la perte de dents (Hildebolt 2005) : exposition solaire modérée et régulière, poissons gras (sardine, hareng, maquereau…) et surtout par supplémentation (par exemple une ampoule d’UVE dose à 100.000U tous les 2 mois).
La maladie parodontale constitue une pathologie multifactorielle dont la prise en charge thérapeutique peut s’avérer complexe. Il paraît alors judicieux de prendre en compte tous les paramètres rentrant en ligne de compte aussi bien dans son étiologie que dans sa pathogénie afin d’assurer un succès thérapeutique.
C’est pourquoi le parodontiste, doit avoir une approche globale du patient et non rester focalisé uniquement sur sa cavité buccale. Cela permet de dépasser la simple prise en charge médicale de la parodontite en exploitant l’approche essentielle de la nutrition santé. On parle alors d’approche nutritionnelle dans la thérapeutique parodontale (Van der Velden 2011).
La parodontite diminue en réalisant des surfaçages radiculaires chez votre dentiste (désinfection des poches parodontales), des détartrages réguliers ainsi qu’une bonne hygiène bucco dentaire.